Absolument, monsieur Fasquelle. Il y a différents types de restaurants, différents types de cuisine. Savez-vous que les chefs des grands restaurants renommés, connus dans le monde entier, auréolés de plusieurs étoiles, où tout est quasiment fait maison, reconnaissent avoir un problème avec l'appellation « artisan restaurateur » ?
Il y a aussi un problème pour ceux qui travaillent avec des produits de base sans les transformer, qui sont eux aussi reconnus dans le monde entier. Ils travaillent le produit brut ; sans transformation ni assemblage, mais ils peuvent aussi utiliser des produits non issus du terroir. La cuisine est un art et l'on ne peut décréter le bon goût par amendement.
Il faut de la transparence, de l'exigence. Madame la députée Pascale Got, vous avez raison, nous sommes au début d'un processus. Ce n'est pas la fin d'une étape, mais son début après dix ans où il n'y a rien eu sur le sujet.