Je connais pour ma part des communes entières qui ont perdu leur dernier restaurant : il s'agissait souvent d'un de ces restaurants de famille tenus par des vieilles dames qui, à la fin de leur vie, travaillaient douze ou quatorze heures par jour.
Or en réalité, tenir aujourd'hui un restaurant dans certaines communes, notamment dans les territoires ruraux, exige en premier lieu d'être attentif au fait de pouvoir vivre ; je connais de multiples restaurants qui ont fermé parce qu'un couple a voulu gagner deux salaires alors qu'en général, ces restaurants ne permettent qu'à une seule personne de vivre.