Cela nous interpelle !
En revanche, reconnaissons-le, certains produits élaborés par des industriels peuvent également être des produits de qualité, tant sur un plan sanitaire – cela va de soi – que gustatif. On ne peut donc pas tous les rejeter.
Ainsi, dans ma circonscription, quelques entreprises – je pense notamment à un fabricant de plats cuisinés installé à Alban, dans le département du Tarn – font des produits de très grande qualité. Il ne faut donc pas stigmatiser ces entreprises en opposant les uns aux autres.
Cela étant, l'un des sujets importants de ce texte relatif à la consommation porte sur l'information du consommateur. Il est clair que les charges ne sont pas les mêmes entre un restaurateur qui prend le temps de travailler ses produits, et qui par conséquent supporte des charges de personnel, et un autre qui ne fait que réchauffer des plats.
L'information doit donc être donnée par les restaurateurs, ne serait-ce que pour pouvoir expliquer la différence de prix. En effet, entre deux produits identiques, le coût de revient ne sera pas le même, par définition, selon que vous le préparez vous-même ou que vous ne faites que le réchauffer. Il est donc important et essentiel que le restaurateur puisse informer dans de bonnes conditions.
Pour cette raison, le groupe UDI soutiendra le sous-amendement présenté par notre collègue Fasquelle, parce que nous pensons qu'il va dans le bon sens. En conséquence, nous considérons que la proposition du Gouvernement, sous-amendée par la commission, est une bonne position de repli. Quelle que soit la solution retenue, madame la ministre, il s'agira d'une avancée ; prenons-la comme telle. Tout ce qui peut favoriser la transparence et une meilleure information des consommateurs va en effet dans le bon sens, et nous le soutiendrons.