…car je sais qu'il est, comme nous, très attaché à ce sujet.
Madame la ministre, vous nous dites qu'il y a un consensus ; ce n'est pas vrai. Un grand nombre de restaurateurs et des syndicats comme le Synhorcat soutiennent la démarche qui est la mienne d'aller au bout des choses et de réglementer l'appellation « restaurant ». Ne laissons pas croire à nos collègues qu'aujourd'hui toute la profession est unanime pour soutenir la réglementation du « fait maison ». Elle émet les mêmes réserves que celles que j'ai soulignées plus tôt et que je ne rappellerai pas.
Certains de nos collègues prétendent que, dès lors que les plats sont préparés sur place, ils coûtent plus cher, qu'il s'agit nécessairement de restaurants haut de gamme réservés à certains et que si l'on réglementait l'appellation « restaurant » les classes populaires seraient privées de l'accès au restaurant. C'est complètement faux. Il y a des restaurants qui, parce qu'ils choisissent bien leurs produits, parce qu'ils savent bien les préparer, peuvent sortir des plats à des prix très compétitifs.