Je veux bien que vous repreniez l'amendement, s'il est si bon. S'il n'est pas parfait, il peut être sous-amendé. Reste que son esprit est de créer, comme pour les boulangeries, une appellation « pâtisserie » qui ressemble à quelque chose et permette le respect du consommateur. Si, depuis le début, j'ai parlé de respect pour le consommateur, c'est parce que, du fait du manque d'informations, du flou de toutes les appellations, ledit consommateur n'est pas respecté et ne s'y retrouve pas dans la jungle des enseignes commerciales. Or, c'est bien l'esprit de ce texte de faire en sorte que le consommateur soit informé et qu'il puisse choisir en connaissance de cause ce qu'il va manger.
Vous avez évoqué, madame la ministre, cette disposition de mon amendement visant à exclure les produits surgelés ou congelés de l'appellation. J'y insiste : ce sont bien les produits qui ne peuvent être surgelés ou congelés. On peut du reste sous-amender mon amendement tout en en gardant l'esprit en créant une appellation « pâtisserie » digne de ce nom et qui met en valeur le savoir-faire artisanal de nos pâtissiers.