Ce n'est ni à vous ni à nous d'en juger, mais au Conseil constitutionnel.
Concernant plus précisément les emplois d'avenir professeur que vous avez évoqués à l'instant, monsieur le rapporteur, nous connaissons tous l'histoire de ce type d'emplois. Comment cela se termine-t-il, en règle générale ? Par un concours spécifique !
Un certain nombre de jeunes sont engagés par une voie détournée, travaillent dans des établissements d'enseignement, et demandent quelques années plus tard – on l'a tous accepté malheureusement – un concours spécifique dérivatif pour pouvoir intégrer la fonction publique et le corps des professeurs des écoles. Ce système n'est pas sain : c'est la raison pour laquelle nous sommes opposés aux emplois d'avenir professeur, lesquels d'ailleurs, comme vous venez de le dire vous-même, ne sont pas des emplois d'avenir enseignant, mais des emplois d'avenir surveillant : ce n'est pas la même chose ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)