Magnifique, n'est-ce pas ? Cela rappelle les assiettes-mystère évoquées ce matin. Je ne sais pas comment le dire autrement, mais cela signifie qu'ils agiront sans décliner leur identité, monsieur Benoît.
Je dirai d'un mot pourquoi mon avis sur les deux amendements est défavorable. Tout d'abord, proposer un crédit amortissable comme alternative à un crédit renouvelable a moins de sens hors d'un lieu de vente, car le client y est moins vulnérable, donc moins exposé à la tentation. C'est pourquoi je considère que, dans une agence bancaire, à l'écart du lieu de vente, cette obligation d'offre alternative ne se justifie pas.
Le deuxième point sur lequel vous voulez amender le texte est le seuil, que vous souhaitez abaisser à 700 euros.
On estime qu'un crédit amortissable n'est rentable, aujourd'hui, qu'au-dessus de 1 000 euros : c'est pourquoi nous avons maintenu ce seuil. Ce que nous voulons, je le répète, c'est lutter contre le surendettement, contre le « crédit de trop », sans pour autant tuer le crédit à la consommation, instrument de soutien à la consommation, donc à la demande et à la croissance. Je vous invite à retirer ces amendements, car je crois que l'équilibre du texte est le bon.