Deuxièmement, il s'agirait d'une véritable mise à nu du client, obligé de montrer la réalité de ses prélèvements, de ses crédits à la consommation, de tout ce que l'on peut lire de sa vie à partir de son relevé de compte. Cela constituerait une atteinte à la vie privée ; le prêteur n'a pas à connaître toutes les données qui figurent sur un compte en banque.
Troisièmement, cela tarirait considérablement l'accès au crédit car il faudrait systématiquement avoir sur soi ses trois derniers relevés mensuels. Le registre national des crédits aux particuliers me paraît être une solution beaucoup plus efficace et simple, madame Dubié. Je vous le dis d'autant plus volontiers que je sais que vous partagez notre objectif.