En ma qualité de ministre de la formation professionnelle, je serai très attentif à ce que le volet formation soit effectivement une condition sine qua non de la signature bien évidemment, mais aussi du respect de ladite signature.
Nous avons déjà sollicité les missions locales, Pôle emploi et les responsables dans les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, pour que cet aspect soit suivi et que l'agrément d'un emploi d'avenir soit retiré si d'aventure un employeur oubliait qu'il avait pris des engagements en matière de formation au moment de la signature du contrat.
Monsieur Arnaud Richard et madame Fanélie Carrey-Conte, vous avez relevé l'ouverture sur les emplois d'avenir post-bac, notamment dans les zones urbaines sensibles. Cela correspond à l'esprit de beaucoup de textes adoptés par la représentation nationale au cours des dernières années. Dans les zones urbaines sensibles notamment, des jeunes ont fait l'effort non seulement de passer le bac mais aussi de s'engager dans un processus universitaire. Nous ne devons pas donner le sentiment qu'ils seraient exclus de ce nouveau dispositif. Comme cela a été indiqué, nous regarderons au cas par cas, sous l'autorité des représentants des unités territoriales de la DIRRECT, afin de répondre à la situation particulière de ces jeunes qui pourraient ainsi recevoir non seulement un salaire mais aussi une formation.
Mesdames et messieurs, la présentation de ce premier texte de la session parlementaire montre le respect des engagements pris – la création de 150 000 emplois d'avenir – par le Président de la République pendant la campagne. Dans notre pays, quand on prend des engagements, il faut les tenir.