Votre scénario, monsieur Salomon, repose sur une politique volontariste qui doit conduire à une diminution de la demande en énergie de 65 % en 2050, mais vous n'avez pas rapporté ce chiffre à une estimation de l'évolution démographique : pourriez-vous nous préciser ce point ?
Vous présentez, monsieur Bergougnoux, la création de nouvelles stations de transfert d'énergie par pompage-turbinage (STEP) ou l'augmentation de la puissance de celles qui existent comme des solutions possibles ; or cette augmentation ne peut sans doute dépasser 5 ou 6 %, soit, au regard de la part de l'hydraulique dans le mix électrique – 15 % au maximum –, un gain d'énergie de moins de 1 %. Êtes-vous d'accord avec ces chiffres ?
La création de STEP est coûteuse ; les sites qui peuvent les accueillir sont peu nombreux et les autorisations difficiles à obtenir. Quelle est votre estimation des coûts en ce domaine ?