Il s'appuie sur un rapport fantôme dont ni le rapporteur général que je suis, ni la commission des finances n'ont trouvé la moindre trace. Lui qui a porté avec la majorité précédente des dérapages budgétaires records – plus de 120 milliards en moyenne sur les trois années allant de 2009 à 2011 –, s'offusque d'un chiffre espéré en dessous de 70 milliards pour 2013.
La droite, tout à coup unanime et amnésique, parle d'instabilité fiscale alors qu'elle a modifié quinze fois en cinq ans la fiscalité de notre pays.