Ils réclament des négociations équitables avec la grande distribution, la généralisation d'un étiquetage « Viande de France » pour contrer les importations déloyales, un arrêt de la surenchère réglementaire et de l'augmentation de la fiscalité ; enfin, ils s'inquiètent des risques d'une ouverture du marché européen aux importations américaines.
La filière subit une crise particulièrement grave, à tous les échelons. Le problème est celui du revenu, mais des opportunités existent – je pense en particulier à l'exportation pour la filière viande – qui pourraient leur permettre de se tourner à nouveau vers l'avenir.
Aussi, monsieur le Premier ministre, dans un contexte où se discutent notre future politique agricole commune ainsi que les accords de libre-échange, occupez-vous des éleveurs de France et proposez-leur d'urgence des perspectives concrètes !