Intervention de Marc Le Fur

Séance en hémicycle du 25 juin 2013 à 15h00
Consommation — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Le made in France peut valoir aussi pour cela. Il paraît que cette disposition reviendrait à stigmatiser je ne sais quelle population. Pas du tout ! Il s'agit seulement de savoir d'où vient l'appel, ne serait-ce que pour que le réflexe patriotique joue là aussi. Il est temps que le consommateur cesse d'être schizophrène, qu'il comprenne qu'il est aussi producteur, que ses enfants sont aussi producteurs, que l'emploi est en cause et qu'il faut protéger l'emploi français.

Je souhaite que nous progressions dans ce domaine. La crise économique que nous traversons devrait nous y inciter. À défaut d'aller si loin, je propose une mesure simple, qui devrait faire l'unanimité : que les numéros masqués disparaissent pour ce genre d'appels, ce qui permettrait que l'on sache systématiquement qui appelle. Ainsi, le consommateur, injustement dérangé ou qui veut en savoir plus sur le service qui lui est proposé, saurait qui il doit rappeler. Or, actuellement, ce n'est pas possible étant donné que les numéros sont masqués.

Telles sont les mesures simples, concrètes que je propose qui devraient recueillir, me semble-t-il, l'unanimité de cette Assemblée. Si certains débats peuvent montrer des clivages entre nous, d'autres, au contraire, constituent ce que certains ont appelé des majorités d'idées. Je vous propose ces majorités d'idées sur des sujets que je défendrai lors de l'examen des amendements. L'étiquetage est indispensable. L'action de groupe doit être créée, y compris pour les services publics industriels et commerciaux, fussent-ils en régie. Enfin, je propose que l'on sache d'où proviennent les appels téléphoniques dont sont victimes nos compatriotes. Voilà des choses simples. Sachons progresser. Démontrons, ce faisant, que l'action publique et – pourquoi ne pas le dire ? – l'action politique, peuvent concourir à améliorer, même modestement, la vie de nos concitoyens.

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