Une hausse d'impôts de 20 milliards, dont 7 milliards sont dus à des textes, collectifs budgétaires et lois de finances, postérieurs au mois mai 2012, et 13 milliards à des textes antérieurs à cette date. Si le pouvoir d'achat a baissé, c'est à cause de ces hausses d'impôts votées successivement par vous, et par nous. Cela ne nous exonère pas d'une responsabilité directe, et cela nous oblige à trouver une réponse au problème du pouvoir d'achat.
Il y a deux manières d'augmenter le pouvoir d'achat des Français : premièrement, en faisant en sorte que ce qui rentre dans leur poche – salaires et pensions – augmente ; deuxièmement, que ce qui sort de leur poche diminue. C'est là tout le volet des dépenses contraintes. Permettez-moi de vous dire que, s'agissant de ces dépenses contraintes, nous agirons sur l'encadrement des loyers – vous ne l'aviez pas fait –, nous agirons sur la tarification de l'énergie, grâce à M. Brottes – vous ne l'aviez pas fait –, et nous agissons déjà sur les assurances. J'ai hâte, d'ailleurs, qu'entre en vigueur la possibilité pour l'assuré, de résilier, au bout d'un an, ses contrats d'assurance à la date qu'il aura choisie : cela représente 5 % des dépenses des ménages, ce qui est considérable.