Je suis assez consternée par ce qui se passe dans cet hémicycle avec l'examen de ces amendements. Pour restaurer la confiance, il faut informer le consommateur. Aujourd'hui, il n'y a pas de liberté sans information. Les consommateurs se méfient parce que l'on organise l'opacité sur les produits. Il faut être diététicien ou professeur pour déchiffrer les étiquettes ! Aussi, quand on a la possibilité, à l'occasion de l'examen d'un texte comme celui-ci, de rendre sa liberté au consommateur en l'informant, on ne laisse pas passer sa chance.
Je suis vraiment scandalisée par le fait qu'aujourd'hui, alors que la filière souffre, on ne souhaite pas l'aider. Je suis convaincue qu'en informant le consommateur, on restaurera la confiance. Tous les artisans et ceux qui travaillent correctement ont intérêt à ce que l'information soit claire. À cet égard, nous avons raté deux coches.