L'opposition a adopté un plan de relance en 2008-2009 intégrant des dépenses supplémentaires : je suis donc surpris par sa réaction aujourd'hui. Je m'étonne donc de voir le Président de la commission des Finances dire aujourd'hui que les trois quarts de l'augmentation de la dépense sont imputables aux dépenses sociales. Dans un contexte comme le nôtre, les prestations sociales jouent un rôle important d'amortisseur de la crise ; elles sont indispensables aux plus défavorisés d'entre nos compatriotes. Il n'est donc pas question de revenir sur le niveau des prestations sociales aujourd'hui, qui sont plus que jamais cruciales. Je préfère donc entendre le Gouvernement annoncer un effort sur les dépenses des ministères et sur le budget de l'État que sur ces dépenses sociales qui bénéficient aux plus défavorisés.