Vous nous reprochiez il y a quelques années une approche comptable de la sécurité sociale, monsieur le rapporteur : votre introduction est pourtant strictement comptable. Vous montrez d'ailleurs bien dans cette introduction que ce n'est pas M. Barroso qui asphyxie la France, mais que notre pays est tenu par les traités qu'il a signés. Je m'associe également au souhait formulé par nos collègues de la commission des Finances, qui demandent un examen conjoint des comptes de la sécurité sociale et du budget de l'État, car quand on voit que pour inverser la courbe du chômage, le Président de la République s'est engagé à financer des contrats aidés supplémentaires à hauteur d'un milliard d'euros pour 2014, ou encore que 10 000 postes supplémentaires doivent être financés à la rentrée prochaine dans l'Éducation nationale, on peut en effet souhaiter un tel examen conjoint, pour être en mesure d'évaluer l'impact réel que ces mesures auront sur l'équilibre global des comptes.