Dans l'intérêt bien pensé de la commission des finances et dans celui de l'Assemblée nationale, et si nous voulons que le Parlement joue pleinement son rôle, ce qui n'est pas toujours facile sous cette Ve République telle qu'elle fonctionne, nous devrions jouer la transparence.
M. le ministre vient de rappeler les quatre interventions qui ont été faites durant les premiers mois de cette année sur l'exercice 2012. Pour travailler, restons classiques : faisons des rapports – le rapporteur général et certains commissaires en produisent, le président de la commission peut en rédiger – débattons-en au sein de la commission ; ils feront ensuite l'objet du débat public, lequel peut être sérieux, sévère, passionné, la plupart du temps contradictoire. Mais mettons-nous d'accord, au moins sur la méthode.
Jusqu'alors, je n'avais jamais vu un président de la commission des finances tenir une conférence de presse avec les commissaires de son bord sur un sujet, sans en avoir au préalable débattu en commission.