Outre Dexia, le dépassement de la dépense est imputable à la contribution de la France au budget de l'Europe, qui explique le déficit légèrement supérieur à ce qui était attendu.
Un peu d'humilité donc, et un peu d'esprit de responsabilité collective ! Nous devons maîtriser la dépense ; nous nous y employons, et je reviendrai tout à l'heure sur les pistes qu'a évoquées le ministre et qui sont assez bien décrites dans le rapport que nous allons examiner.
Toute la question est de savoir à quel rythme va décroître le déficit nominal. Nous aurions, il est vrai, aimé ramener ce déficit nominal en dessous de 3 % le plus rapidement possible, mais, en accord avec la Commission européenne, nous nous sommes donné deux années supplémentaires pour atteindre cet objectif, espérant pour l'an prochain le stabiliser autour de 3,5 %. S'agit-il d'un dérapage des finances publiques et du déficit ? Le ministre a rappelé que nous partions d'un déficit supérieur à 7 % et, comme l'a dit le Premier président de la Cour des comptes, nous avons fait la moitié du chemin. Nous n'avons pas l'intention de nous arrêter en route, et nous mettrons à profit les deux années supplémentaires accordées par Bruxelles pour revenir à 3,5 % en 2014 et à 2,9 % en 2015.
Un mot enfin sur un amendement que, de manière assez inhabituelle lorsqu'il ne s'agit pas d'amendements rédactionnels, notre commission a adopté pour demander au Gouvernement un rapport…