Delphine Batho a qualifié aujourd'hui son budget de « mauvais » mais espère se rattraper sur la fiscalité, en clair sur le dos des contribuables ! Sans compter les dix milliards d'euros de compensation économique et financière minimale de la fermeture de la centrale de Fessenheim, si hélas vous y parvenez ! Le président du groupe écologiste, tout en déplorant la baisse de 7 % évoquée, se rassurait tout à l'heure de la préservation de l'aide aux réseaux et associations.
Même quand vous essayez de réaliser des économies, monsieur le ministre, décision après décision, vous ne résistez pas à l'engagement de dépenses supplémentaires. Les projets que vous avez présentés il y a quelques semaines à propos de la famille le montrent : la baisse du quotient familial s'accompagne de l'augmentation d'un certain nombre de dépenses. À chaque fois, vous rendez l'exercice plus difficile ! Où est la réforme de l'État ? Des mauvaises nouvelles, encore et toujours ! Ceux qui dans votre camp plaident pour la progressivité de la CSG, des impôts nouveaux et la grande réforme fiscale se voient opposer la sagesse du ministre, qui déclare qu'un grand soir fiscal n'est pas opportun ! Vous avez raison, monsieur le ministre, pour le moins, tant cela comporte de risques d'erreurs de calcul et d'alourdissement supplémentaire de la fiscalité ! François Hollande a déclaré : « Nous n'alourdirons pas la pression fiscale en cours d'année. » Nous voilà rassurés pour 2013, mais le pire est à craindre pour 2014 !