Une intervention seulement aérienne n'aurait certainement pas donné d'aussi bons résultats que l'intervention terrestre. Je voudrais citer à cet égard le témoignage de deux personnalités américaines, David Gressly, jusque récemment chef de la mission de l'ONU, et John Kerry, pour qui l'armée américaine n'aurait pas pu réaliser ce qu'a fait l'armée française avec autant de précision, de résultats et sans « bavures ».
La question des otages a été posée. Ils sont évidemment dans l'esprit de tous ceux que nous avons rencontrés. Nos interlocuteurs étaient convaincus que beaucoup de gens du nord du Mali savent où sont les otages.