Quant à la protection des entreprises, qui nous importe autant que celle des consommateurs, le texte propose des évolutions de fond.
En premier lieu, il crée des indications géographiques pour les produits manufacturés qui protégeront et valoriseront nos savoir-faire et renforceront nos PME. En séance publique, cette mesure a été élargie aux procédés d'extraction afin de soutenir, par exemple, l'ardoise d'Angers ou le granit breton.
Les dispositions des articles 61 et 62, relatives aux négociations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs, rétabliront l'équilibre dans le rapport de force propre à ce secteur. Elles conforteront nos producteurs, notamment nos éleveurs, grâce à la clause de renégociation en cas de fluctuations significatives des cours des matières premières agricoles.
Enfin, je tiens à souligner que l'action de groupe et le « fait maison » constituent également des mesures de protection des entreprises. Celles qui font le plus d'efforts en matière de qualité ou de respect des règles ne subiront plus les inconvénients d'un désavantage compétitif vis-à-vis de celles qui n'en font pas, et en sortiront renforcées.
Chers collègues, au terme de trente-six heures de débats riches et constructifs de toutes parts, je tiens à remercier tous les députés qui se sont investis et à saluer notre travail collectif. Je vous invite à voter ce texte…