Enfin, nous considérons comme une erreur l'amendement n° 959 , à l'article 61, qui allonge les délais de paiement de quarante-cinq à soixante jours dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, et qui crée ainsi une disparité vis-à-vis d'autres secteurs tout aussi fragiles. Comme l'a dit Pierre Moscovici lors de la présentation du texte, le respect des délais de paiement représente 10 à 12 milliards d'euros de trésorerie supplémentaire pour les entreprises.
À l'issue de cette première lecture, le groupe UDI considère que le texte ne saisit pas l'occasion de concilier une simplification administrative réelle et un allégement des contraintes normatives et financières pour les entreprises avec la nécessaire information et protection des consommateurs. C'est pour cette raison que nous nous abstiendrons en première lecture.