L'on nous dit, sur les bancs des opposants à cette révolution démocratique, que les élus locaux ont besoin d'être députés pour être entendus à Paris. Avouez qu'avec la décentralisation, ce n'est plus tout à fait vrai.
Je suis député de la Haute-Garonne. Nous sommes cinq députés dans ce département dont la circonscription recouvre une partie de Toulouse ; or Pierre Cohen, le maire de Toulouse, n'a besoin d'aucun d'entre nous pour être entendu à Paris.