Pour moi, la seule question qui vaille est celle de savoir, non pas si cette loi est conforme à l'engagement partisan d'un candidat ou à une opinion publique que l'incurie de quelques-uns éloigne de plus en plus de l'ensemble de la classe politique, mais si cette loi est bonne ou non pour notre pays. Est-ce, comme le dit Bruno Le Roux, un énorme progrès ? Je ne le crois pas, et nous sommes nombreux à penser ainsi.
Le Premier ministre pense que « cette réforme vise à renouveler, à aérer ». Convenons que ces termes sont bien vagues et que cette notion d'« aération » – variante de l'expression convenue « respiration de la démocratie » – semble peu convenir à l'évolution probable vers un parlement qui, selon Franck Gintrand, directeur de Global Conseil…