Je terminerai mon intervention par une réponse à M. le ministre. J'ai beaucoup de respect pour Guy Carcassonne, mais son décès brutal ne nous exonère nullement de procéder à un examen critique de son bilan. Ce n'est pas, je le maintiens, le seul constitutionnaliste de France. Il a sans doute énormément fait progresser le droit constitutionnel, mais si vous l'avez placé à votre panthéon de la République, je ne dois pas nécessairement en faire de même.
Je conclurai par ces mots : « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. »