Aujourd'hui, en tant que parlementaire qui s'est démis de ses fonctions exécutives après son élection, je ne me sens ni brimé, ni puni, ni dépossédé par ce projet de loi. Au contraire, nous sommes nombreux à considérer que cette réforme, qui va bouleverser le fonctionnement de notre vie politique, constitue la promesse d'un enrichissement, quoi que puissent en dire nos collègues de l'opposition. Je l'ai remarqué hier soir et encore ce matin : ils utilisent les mêmes arguments ringards qu'en 1985 et en 2000 !