Notre fonction de législateur nous permet d'accompagner, de soutenir et même de stimuler les évolutions de la société française. La réforme est évidemment l'objectif de chaque gouvernement. Nos convictions guident le sens que nous voulons lui donner. Dès lors comment pourrions-nous penser que seules nos pratiques politiques ne soient pas concernées par de nécessaires évolutions ? Comment admettre que nous puissions nous en exonérer nous-mêmes alors que nous arrivons au bout d'un système, comme l'a rappelé à juste titre notre rapporteur ?