Par ailleurs, nous estimons que les députés élus au scrutin majoritaire à deux tours garderont un lien fort avec leurs concitoyens. C'est d'ailleurs le cas d'un certain nombre d'entre vous qui ne cumulent pas : Jean-Jacques Urvoas ou Henri Guaino aiment tout autant la France et la patrie, et ils entretiennent ce lien avec les électeurs de leur circonscription.
Nous ne sommes pas d'accord, faisons-en le constat. Pour notre part, nous considérons qu'il faut moderniser notre vie publique et tirer les leçons de la décentralisation. Pour cela, il faut une loi. Nous avons déjà eu ce débat sur d'autres sujets, notamment sur la parité. Pour imposer un certain nombre de réformes et de changements, il faut la loi. Sans quoi on n'avance pas.
Voilà les raisons pour lesquelles, madame la présidente, le Gouvernement s'oppose à ces amendements.