En effet. Mais elle est au moins assurée que son engagement politique ne pénalisera pas sa vie professionnelle et sa vie familiale au-delà de son mandat.
En revanche, toute autre personne – salarié, chef d'entreprise, profession libérale – qui s'engage dans l'action publique, qui obtient un mandat de parlementaire puis le perd, doit recommencer sa carrière, parfois à un âge relativement avancé.
L'objet de notre amendement est très simple : il vise à ce que tout détenteur d'un emploi public démissionne s'il veut se représenter à l'issue d'un premier mandat. Cela permettra de rétablir une égalité d'accès au mandat public et d'obtenir une sociologie de nos assemblées plus proche de la sociologie de la population française prise dans son ensemble. Actuellement, les membres de la fonction publique sont surreprésentés à hauteur de 70 % au sein des assemblées parlementaires, ce qui est à la fois déraisonnable et inéquitable.