J'ai posé la semaine dernière une question sur la taxe sur les transactions financières lors des questions au Gouvernement. Le ministre de l'économie et des finances m'a répondu que la volonté de la France était d'aller « vite » et « fort ». Depuis, différents articles de presse sont venus susciter des inquiétudes sur les débats qui ont lieu au niveau européen : j'en veux pour preuve les déclarations du président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et les réserves du patron de la banque centrale allemande et du gouverneur de la Banque de France. Quelle est la position de la France ? Au vu des discussions en cours, que pouvez-vous nous dire du champ et de l'assiette de cette taxe, de sa date de mise en oeuvre et de son affectation ? Le chef de l'État s'est impliqué dans ce projet dès le mois de juin 2012. J'y suis pour ma part particulièrement attentif et attaché. Ne nous heurtons-nous pas à des tergiversations ? Quels sont les éventuels obstacles à lever ? Comment la France entend-elle parvenir à la mise en oeuvre de cette coopération renforcée à 11 pays dont nous avons tant besoin ?