Je vous félicite, madame Faure, pour avoir réussi à produire un si bon rapport, alors que vous venez d'être désignée par notre commission : quel exploit !
Nous savons tous que les conditions de scolarisation se sont fortement dégradées : nous avons tous en tête des exemples de fermetures de classes alors que le nombre d'élèves augmentait.
Ces 1 000 postes créés en urgence sont destinés à parer aux situations les plus tendues, mais nous savons que la rentrée 2012, préparée par la majorité sortante, aura lieu dans des conditions difficiles. Ce n'est qu'en 2013 que nous verrons un début d'amélioration, et j'espère que nous aurons adopté d'ici là une loi d'orientation et de programmation.
Je conclurai mon propos par deux remarques. Je suis surpris, chers collègues de l'opposition, de vous entendre déplorer cet effort budgétaire de 89,5 millions d'euros tout en vous opposant à la suppression de la prise en charge sans conditions de ressources des frais de scolarité des enfants français scolarisés à l'étranger.
Par ailleurs, monsieur Salles, on donne une plus grande preuve d'amour à l'éducation nationale quand on l'embrasse que quand on lui colle une claque, comme vous l'avez fait régulièrement ces dernières années !