Je demande que l'on donne la parole à la défense puisque, en matière de péréquation, ce sont toujours les Hauts-de-Seine qui sont visés.
Dans ces matières, il est indispensable de disposer d'une étude d'impact ; or nous n'en avons pas, ce qui ouvre la voie à l'expression de la subjectivité. Ce procédé est scandaleux, car il est aveugle. C'est ainsi que l'on se fonde sur l'idée que l'on se fait de la richesse des uns et de la pauvreté des autres pour ajouter chaque année un nouveau dispositif de péréquation.
Selon une étude conduite par le préfet, les 36 communes des Hauts-de-Seine et le département apportent chaque année 520 millions d'euros à la péréquation. En outre, après péréquation, les ressources de la Seine-Saint-Denis sont supérieures à celles des Hauts-de-Seine !