La Russie, traditionnellement, pratique le multilatéralisme comme les Horaces pratiquent les Curiaces : ils posent sur la photo des sommets mais préfèrent les discussions à la carte. Nous connaissons maintenant l'agenda russe mais comment les autres parties procèdent-elles pour demander à traiter de tel ou tel sujet ?
Le dernier G20 a été créé pour gérer des crises systémiques brûlantes. Or, aujourd'hui, la crise systémique brûlante est celle que traverse la Syrie. Elle n'est certes pas d'ordre économique mais je vois mal comment elle pourrait être tue à Saint-Pétersbourg. L'intérêt même du G20 s'en trouverait considérablement affaibli.
Quant au sujet énergétique, il devrait tout de même intéresser nos amis de l'Union européenne.
Le G20 n'est-il pas finalement une mise en scène, personnalisée autour de celui qui le pilote ?