Intervention de Jérôme Lambert

Réunion du 2 juillet 2013 à 15h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Lambert, co-rapporteur :

Nous avons pu observer que l'ordre du jour d'un sommet du G20, quoique toujours préparé avec soin, est systématiquement bouleversé par l'actualité : six mois avant le sommet de Cannes, par exemple, la crise grecque n'était pas prévue. Le G20 est donc une organisation souple, en mesure de s'adapter à la situation du moment.

Le programme de la présidence russe tient en trois points : approfondir la régulation économique internationale ; promouvoir l'investissement et l'emploi ; instaurer un climat de confiance et de transparence. C'est déjà pas mal ! Pour traiter de la Syrie, il existe d'autres instances, à commencer par le Conseil de sécurité des Nations unies – et la Russie, comme d'autres pays, est très attentive à ce ne pas affaiblir le rôle de ce dernier.

Il est évidemment regrettable que certaines questions, comme l'énergie ou l'agriculture, manquent au programme, mais rien ne dit qu'elles ne seront pas abordées à Saint-Pétersbourg.

Le rôle de l'Union européenne nous a semblé très ténu cette année : ni la Commission européenne, ni le Conseil européen ne se sont signalés, dans la préparation du sommet, par la voix de leurs présidents respectifs ; ils donnent l'impression d'être préoccupés par d'autres sujets…

Quant à l'eurasiatisme, concrètement, il se borne aujourd'hui à un regroupement de trois pays : la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie.

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