Nous ne sommes pas allés à Moscou pour faire la leçon à la Russie ! Nous n'avons guère abordé les questions relatives aux droits de l'Homme et à la politique internationale car les compétences de nos interlocuteurs étaient centrées sur les thématiques économiques.
Par ailleurs, à Moscou, sévit un climat de défiance vis-à-vis de l'Union européenne, marquée par l'absence de croissance et la progression du chômage, deux phénomènes inconnus en Russie.
Je rappelle aussi que le G20 est présidé pour la première fois par un membre des BRICS. Les Européens et les Anglo-Saxons devront s'y habituer ! Les problèmes récurrents de l'Union européenne ne seront pas réglés dans le cadre du G20.
Nous n'avons pas encore parlé du B20 – pour « Business 20 », c'est-à-dire la réunion des représentants des entreprises des vingt principales puissances économiques mondiales. La présidence russe prête beaucoup d'importance à cette instance.