Les lacunes du G20 ne doivent pas être minimisées. Il fait partie de cette diplomatie de connivence, qui ne repose pas sur le suivi d'engagements : c'est une instance informelle, qui fonctionne pas consensus et laisse de côté les problèmes faisant l'objet d'un clivage.
Cela dit, il n'existe pas d'instance alternative : le G20 comble un vide. Et son utilité est indéniable, quel que soit le pays qui le préside : des équipes de tous les pays du monde commencent à bien se connaître et travaillent efficacement, secondées par les organisations internationales.