Il en résulte un processus d'homogénéisation des analyses, sensible depuis 2008, et un déclenchement de dynamiques.
L'autre problème, c'est que les pays en développement perçoivent le G20 – dans lequel l'Europe, notamment, est surreprésentée – comme une machine de guerre dirigée contre eux, avec l'imposition de normes internationales pour freiner leur développement. La présidence russe, de ce point de vue, est intéressante. En 2016, après l'Australie et la Turquie, il est possible que la Chine prenne le relais, ce qui la contraindrait à prendre de nouvelles responsabilités dans la recherche de l'équilibre économique mondial.
La Russie effectue plutôt bien son travail et essaie de faire progresser les dossiers mis en avant par la France ou les États-Unis, c'est l'essentiel. Mais le problème syrien posera peut-être des difficultés.