Intervention de Catherine Lemorton

Réunion du 2 octobre 2012 à 16h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, présidente :

Nous vous aurions écouté encore longtemps. Vous ouvrez des champs intellectuels et culturels passionnants. Je m'en réjouis comme l'ensemble des membres de la Commission. Vous le disiez à l'instant, nous nous voyons dans le regard des autres. Sartre avait déjà dit que « l'enfer, c'est les autres », non dans ce qu'ils sont, mais dans le regard qu'ils posent sur nous.

Votre propos montre bien combien il est difficile de légiférer sur la bioéthique. Cela suppose en effet d'avoir des certitudes sur le vivant, sur la procréation, de savoir quand commence le vivant et quand commence la fin, toutes questions qui nous interpellent. Bienheureux qui peut avoir des certitudes au moment de décider. Lors de mon premier mandat, c'est sur le vote des lois de bioéthique qu'il m'a été le plus difficile de me prononcer. Vous avez évoqué ce face-à-face avec soi-même. Il n'y a plus ici ni droite, ni gauche : chacun est face à sa conscience.

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