Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du 10 juillet 2013 à 15h00
Attributions du garde des sceaux et du ministère public en matière de politique pénale et d’action publique. — Article 1er, amendements 16 22 37 60 72 86

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

, car elle est à même de décider de ce que doivent être ses réponses ?

Cet amendement n° 86 tend à supprimer l'alinéa 3. Vous voulez, madame la garde des sceaux, jouer la transparence. Nous avons tenté de démontrer qu'il s'agissait, au moins en grande partie, d'un affichage, mais dès lors que vous dites « transparence », pourquoi est-elle à géométrie variable ? Transparence quand cela vous arrange et non dans le cas contraire : c'est une conception que je trouve un peu curieuse. La transparence est ou elle n'est pas.

On peut admettre, pour des raisons impérieuses que chacun ici comprendra, que la sûreté de l'État soit un élément important, mais qu'est-ce que la « sécurité publique » ? Quelle définition peut-on en donner ? C'est une notion qui peut être très largement entendue et est donc de nature à restreindre considérablement la transparence. Nous en revenons à la case départ : c'est une transparence d'affichage, une espèce de chambre noire, alors que vous vouliez jouer la lumière, ainsi que vous l'avez dit. Je souhaiterais donc quelques explications sur cette notion. Sans précisions sur ce point, nous voterions un texte qui serait de la poudre aux yeux, et je ne peux imaginer que ce soit votre volonté.

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