Je remercie le groupe GDR et Alain Bocquet d'avoir pris l'initiative de demander la création de cette commission d'enquête, laquelle était nécessaire. Je remercie également Jean Grellier pour la courtoisie et la compétence dont il a fait preuve. Il aurait été dommage, sur un sujet aussi important, de ne pas recueillir l'unanimité, en dépit de la diversité de nos territoires. De ce point de vue, Dunkerque paraît en effet moins menacé en raison de la qualité de ses infrastructures. Mais ceux qui ont essayé d'opposer la Lorraine à Dunkerque, en dehors de notre commission, n'y sont pas parvenus.
À voir la liste des personnes auditionnées – du Commissaire européen à l'industrie jusqu'à Lakshmi Mittal, en passant par le ministre du redressement productif –, je crois que nous n'avons pas raté grand-chose ! En outre, les nombreux spécialistes que nous avons rencontrés se sont exprimés sans langue de bois.
Je suis par ailleurs heureux que la commission ait accepté d'aborder la question des installations portuaires qui, bien que ne contribuant pas directement à la production sidérurgique, y sont intimement liées.
Enfin, je suis d'accord avec l'idée d'assurer un suivi de nos travaux. Il est regrettable, par exemple, que les projets de développement du port de Dunkerque ne soient pas inscrits au Schéma national des infrastructures de transport – SNIT. Nous devons y remédier, sans quoi le groupe Mittal ne pourra pas décharger en France le minerai en provenance d'Alaska, et se tournera alors vers un port du Benelux ou vers la Pologne. Le SNIT, les investissements, l'industrie : tout cela est lié.