L'ensemble des comptes rendus de nos auditions, y compris celles tenues à huis clos, sera également publié au titre des annexes.
Par ailleurs, le rapporteur et moi-même proposons qu'un débat soit organisé dans six mois pour examiner les suites données à nos propositions. Dès le mois de septembre, nous envisageons de rencontrer les ministres concernés – non seulement le ministre du redressement productif, mais aussi ceux chargés de l'emploi, des affaires sociales et de l'éducation nationale. Peut-être sera-t-il également nécessaire de recevoir à nouveau les commissaires européens concernés.
Après cette approbation unanime, je remercie les membres de la commission d'enquête pour l'état d'esprit très positif dont ils ont fait preuve – me facilitant ainsi la tâche en tant que président – et les services de l'Assemblée pour le travail accompli, notamment dans l'organisation des auditions. La présidente de Rio Tinto est la seule personne avec laquelle nous n'avons pas organisé une rencontre. De même, nous n'avons pu trouver aucun interlocuteur au sein du fonds d'investissement américain Apollo Global Management.
Nous devons maintenant réfléchir à la façon dont nos propositions pourront être reprises par d'autres instances du Parlement, comme la commission des affaires économiques. Au Conseil national de l'industrie, je représente le Parlement en compagnie d'un sénateur. Mais où nous ne sommes réunis qu'une fois par an, tout le travail étant accompli au niveau des filières stratégiques. Nous devrons donc veiller à mettre en oeuvre une coopération plus forte entre le Parlement et ces filières. En tant que rapporteur pour avis du budget de l'industrie, je serai sans doute amené à faire des propositions en ce domaine.
Je remercie enfin les collègues qui nous ont aidés dans la préparation de nos visites sur le terrain en Savoie, à Dunkerque, à Fos-sur-Mer et en Lorraine. Ils nous ont permis de rencontrer des acteurs essentiels du secteur.
J'espère que ce rapport ne restera pas dans un tiroir, mais qu'au contraire nous parviendrons à le faire vivre.