Intervention de Geneviève Fioraso

Séance en hémicycle du 11 juillet 2013 à 15h00
Recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires — Article unique, amendements 12 56 124 187

Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche :

Laissez-moi vous dire, calmement, que vous devriez relire les déclarations de Mme Muguette Dini, sénatrice, dont on ne peut pas dire qu'elle est socialiste ou radicale de gauche : elle est allée sur place, elle a vu détruire les embryons congelés, parce qu'ils n'étaient pas destinés à la recherche et ne faisaient plus l'objet d'un projet parental. Elle a expliqué cela, et a dit qu'après l'avoir constaté, elle s'est dit qu'un régime d'autorisation encadrée serait plus utile. Justement, l'encadrement n'a pas bougé, il est même renforcé.

Il ne faut cependant pas faire miroiter des progrès thérapeutiques dont on ne sait pas s'ils auront lieu – que ce soit grâce aux cellules souches pluripotentes induites, dites cellules iPS, ou grâce aux cellules souches embryonnaires. En vérité, on ne sait pas quels seront les résultats de la recherche fondamentale.

Pour autant, les termes employés par Mme Dini, mais aussi par beaucoup d'autres sénateurs qui n'appartenaient pas tous à la majorité, sont plus conformes à la réalité que les vôtres. Ces personnes, qui représentent elles aussi le peuple, ont constaté de visu la réalité de ces embryons, et se sont décidées en toute sincérité par rapport à cette vérité avérée. Je vous demande donc de penser aux patients plutôt que de porter des accusations complètement absurdes en me demandant si j'ai reçu les laboratoires et des entreprises.

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