…non au progrès, non à la recherche, non à l'évolution, non à l'incertitude, même, non à des potentialités que nous ne pouvons pas toujours connaître, non si nous ne sommes pas certains de l'utilisation thérapeutique dans chaque cas particulier, alors que la recherche d'amont ne peut évidemment pas prédire, par définition, ce que seront les retombées observées.
Ces comités d'éthique ne sont pas là pour dire non ; ils disent « oui mais avec un encadrement » et définissent les conditions de cet encadrement. Il serait malveillant de vouloir leur faire dire le contraire, d'autant plus qu'ils sont nombreux et qu'ils ont travaillé très sérieusement pendant plusieurs décennies.
Ensuite, M. Poisson, qui a tenu des propos relativement modérés, a voulu établir une sorte de benchmarking entre pays au sujet de leur évolution à cet égard. Tous les continents ont déjà avancé dans ce domaine et, sur le nôtre, tous les pays européens ont déjà statué positivement, à l'exception de l'Italie et de l'Allemagne.