Pour pouvoir démontrer qu'il faut, en l'état actuel des avancées scientifiques, utiliser la recherche sur les cellules souches embryonnaires, il faudrait pouvoir démontrer que la recherche sur les iPS ne permet pas les mêmes performances. Cela nous contraindrait donc, comme le fait lui-même observer le professeur Yamanaka, à mener ces deux types de recherche en parallèle.
Ce que je ne peux pas vous donner, monsieur Le Fur, ce sont les chiffres précis. Si nous savons naturellement localiser les laboratoires puisque toute recherche publique est soumise à autorisation, leurs chiffres incluent des recherches d'un type plus large et nous ne pouvons donc pas procéder à un comptage exact.
Quoi qu'il en soit, le million d'euros correspondant à la ligne programmatique de l'Agence nationale de la recherche concerne les cellules souches, qu'elles soient embryonnaires ou iPS. Ce sont donc bien, en parallèle et de façon équilibrée, ces deux types de recherche que nous voulons développer, jusqu'à ce qu'une évolution s'opère, au profit de l'une ou l'autre…