Mais c'est bien ce que démontre la ligne programmatique de l'ANR, puisqu'elle ne privilégie aucun des deux types de recherche ! L'axe programmatique, ce sont les cellules souches, les choix s'opérant ensuite en fonction des recherches menées. Par ailleurs, le coût étant le même, il ne s'agit pas de faire des économies.
Nous n'avons aucun a priori. Simplement, comme les critères de sélection de l'Agence de biomédecine imposent de prouver que l'on fait bien appel à la recherche sur les cellules souches embryonnaires faute de disposer d'autres modes de recherche performants, en particulier à partir des iPS, cela signifie qu'il faut pouvoir comparer et mener les recherches de façon équilibrée.
L'expression « en l'état des connaissances scientifiques » nous paraît donc appropriée, car elle n'induit aucune préférence pour l'un ou l'autre type de recherche et permet de se situer dans un état objectif d'expertise. C'est bien la mission que nous avons confiée à l'Agence de biomédecine, à laquelle nous ne voulons pas nous substituer, même si nous conservons à son endroit un recours mais un recours seulement, car le dernier mot revient à l'expertise, à l'expertise diversifiée.