C'est déjà prévu à l'alinéa 5, qui oblige à vérifier que la recherche « ne peut être menée sans recourir à ces embryons ou ces cellules souches embryonnaires ». Cela implique une procédure connue et codifiée, celle de l'Agence de biomédecine. Chaque fois que l'on doit faire une expérimentation, on doit d'abord vérifier que l'expérimentation animale n'est pas suffisante. Parmi les critères d'acceptation des projets, celui de l'expérimentation animale est systématiquement considéré, aussi bien dans le cadre du collège d'experts que du conseil d'orientation. Tout cela est parfaitement connu.
Par exemple, un ou deux essais cliniques relatifs à deux pathologies après vérification exhaustive de l'inexistence de modèles animaux sont actuellement sur le point d'être pratiqués.
J'observe par ailleurs que certains grands adversaires de l'expérimentation sur les animaux ne manquent pas de soutien, parfois au détriment, hélas, des êtres humains.