Comme l'a parfaitement dit notre collègue Hetzel, la présence dans la loi d'un tel élément, sur lequel nous sommes tous d'accord, rassurerait un certain nombre de gens qui s'inquiètent de voir quelque peu bousculée la hiérarchie communément admise entre l'humain et l'animal. Si nous sommes tous d'accord sur ce point, madame le ministre, inscrivons-le dans la loi, quitte à préciser, par exemple au moyen d'un sous-amendement du Gouvernement, les cas très précis dans lesquels on peut se dispenser de l'expérimentation sur l'animal car elle n'est pas pertinente. Mais, en tout état de cause, si nous sommes d'accord sur ce point, inscrivons-le !
Je vous rappelle, madame la ministre, que vous n'avez accepté aucun amendement. Les socialistes n'en ont pas déposé : ils se signalent par leur absence. Les radicaux non plus, mais, étant à l'origine du texte, ils n'ont pas de raisons de l'amender. La logique voudrait que nous adoptions cet amendement qui me semble faire consensus.