Monsieur le président, le débat s'est déroulé, cet après-midi, de manière beaucoup plus sereine et calme que ce matin. C'est à croire que Mme la ministre était alors énervée et qu'elle avait besoin que l'examen du texte soit le plus rapide possible de crainte que les députés socialistes ne s'en aillent, ce qui s'est effectivement produit. Une fois les députés socialistes partis, elle pouvait donc retrouver la sérénité et revenir à une discussion sur le fond plus normale, que nous avons d'ailleurs appréciée.
Cependant, trêve de plaisanterie, examiner un texte de cette importance à la veille d'un week-end du 14 juillet, quand il n'y a pas de députés socialistes dans l'hémicycle, c'est-à-dire quand aucun soutien n'est apporté au ministre présent, au texte présenté par le Gouvernement, je trouve cela assez scandaleux et, pour tout dire, assez pitoyable.