Au nom du groupe UMP, je souhaite faire part de mon effarement sur les conditions de travail qui sont les nôtres depuis le début de cette session extraordinaire.
Sur ce texte qui revêt une grande importance et sur lequel les choses continuent d'évoluer de manière disparate, cette réunion de la Commission, sur le fondement de l'article 88 de notre Règlement, aurait dû être l'occasion d'affiner et de préciser les choses, notamment sur un plan qualitatif. Or, je constate que nous sommes en réalité amenés à examiner, au cours de cette réunion, des dispositions majeures, dont plusieurs viennent du Gouvernement.
Dans ces conditions, je ne peux qu'exprimer mes regrets sur ces conditions de travail imputables, non pas à notre Commission et à son président, mais bien à un ordre du jour démentiel et à la manière dont le Gouvernement traite le Parlement. Je voulais le dire et le dénoncer fermement, car nous aurions dû, tout à l'inverse, nous laisser davantage de temps pour parvenir à une plus grande cohérence sur ce texte.
Les conditions d'examen de ce projet, à marche forcée, ne nous permettent pas de garantir la pleine cohérence du dispositif législatif envisagé, alors même que cette cohérence est une exigence pour nos territoires, notre pays et nos concitoyens, au-delà de nos oppositions sur le fond.